lundi 13 août 2012

12 août-Route de Mogocha-la Transsibérienne


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Sur la route de Mogocha





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Revenir dormir à Mogocha n'était pas au programme, mais les circonstances en ont décidé autrement ...
Nous avons donc une nouvelle fois dormi dans la gare, le lit coûte 460 roubles (à condition de se lever à 7h),  la douche 110 roubles et le dîner n'est vraiment pas cher.
Les façades des boutiques s'ouvrent à l'arrivée d'un train de voyageurs, la Police est très présente, car il s'agit d'une gare du Transsibérien, donc pas de problèmes pour notre minibus.
Un gros dodo, et l'on repart.




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Sur la Transsibérienne.
C'est fou, comme en l'espace d'à peine trois semaines, le climat a changé .
A Mogocha, la température était de 5,5° à notre réveil, contre 12° précédemment, et si le soleil brille toujours, toutes les fleurs de Sibérie sont déjà fanées en cette mi-août.
Mais la Sibérie, reste magique, surtout sur cette route aux somptueux paysages, jusqu'à l'arrivée sur Tchita.
Lorsque la route n'était pas goudronnée, lorsqu'un camionneur tombait en panne, en attendant l'hypothétique arrivée d'un autre routier, l'hiver, il commençait par brûler son chargement, petit à petit, puis ses pneus, un par un, et enfin, en désespoir de cause, son propre camion, pour assurer sa survie par moins soixante degrés.
Tchita, qui une fois encore nous accueillera à bras ouvert, j'aime vraiment cette grande ville du bout du monde.




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La route serpente entre en 650 m et 1020 m d'altitude.
Nous déjeunons dans le même café qu'à l'aller afin de déguster des raviolis à la pomme de terre d'une fraicheur exceptionnelle.
Ce petit établissement est tenu par des Bouriates : Larisa et Nicolaï.
Nous croisons ensuite notre quatrième véhicule "étranger" depuis l'entrée en Russie. Après un hollandais, un australien et un norvégien voici un allemand qui affiche fièrement à l'arrière de son véhicule :
World Tour, 24 années, 805.000 kms, 200 pays !





2 commentaires:

  1. En 2009, Jean Pierre FOLLIN, à la suite d'une chute dans une bouche d'égout ( il y avait laissé sa jante ) avait connu la même mésaventure avec sa Peugeot ( 504 ? ). Suite à un choc brutal, le contacteur de sécurité coupe le moteur et interdit tout redémarrage.
    JP connaissait le truc, mais ne savait pas où était le fameux bouton, et je me souviens lui avoir fait la lecture de la notice, sous la pluie, lui le nez sous le capot à la recherche de ce "Clito" permettant l'explosion de son cylindre....et nous trouvâmes après plus d'une heure de recherches intensives. Il n'y a pas que FIAT qui équipe ses voitures d'un tel bidule.

    Bonne route et bon retour.

    Amitiés à tous

    Patrick WOLFF

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  2. Alors... les ennuis de plaquettes et autres pannes, c'est fini ? Tout est réglé et, du coup, personne ne reste en Sibérie ?
    Bonne route,
    Je vous embrasse
    Clotilde

    (carte postale reçue de Vladivostok ! Merci...)

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